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gastronomie italienne,culture,italie. accueil #17 (pas de titre) agritourisme gastronomie italienne la cuisine italienne le vieux palerme archives: choisir un mois octobre 2009 février 2009 mai 2008 mars 2008 octobre 2007 août 2007 catégories non classé meta inscription connexion liens créer un blog unblog.fr 28 oct 2009 posté dans non classé par italienpasta à 11:13 | pas de réponses » palerme – ma ville la ville est située au marge de la conca d’oro, sur la mer tirreno, dans le grand golfe de palerme et est dominée par le mont pellegrino (sur lequel surgit le sanctuaire de sainte rosalia), lieu annuel d’un grand pèlerinage populaire le 3-4 septembre). l’axe routier de la palerme historique est constitué par le cassaro (de l’arabe gasr, château), maintenant corso v. emanuele (déjà rue toledo), qui court de la porta felice jusqu’à la porta nuova, sur la colline, rencontrant perpendiculairement, dans la petite place appelée i quattro canti (place vigliena), l’autre grande artère de la ville: rue maqueda, qui de la porte sant’antonino arrive à la porte maqueda. le croisement entre les deux artères principales signait le noyau de la ville ancienne, autour de laquelle se développa au cours des siècles la palerme arabe-normande et espagnole. sous les borboni la ville s’agrandit au dehors de l’ancienne enceinte muraire, en direction de monreale, après le cassaro. palerme est la patrie de poètes et écrivains (giovanni meli, giuseppe tomasi di lampedusa), d’architectes (g.amato, les basile), sculpteurs et stucateurs (les gagini, procopio et g. serpotta), de musiciens (a.scarlatti, e.petrella), de patriotes, hommes de science et hommes politiques, de philosophes et savants d’histoire. nonobstant le nom grec pánormos, à l’origine elle était un établissement phénicien et puis carthaginois et, grâce au port , elle devint la plus puissante place forte en sicile. exceptée la temporaire conquête par pirro (276 a.c.), elle resta aux carthaginois jusqu’à l’année 254-253 a.c., quand elle fut enlevée par les romains. elle eût donc le statut de civitas libera et immunis et fut érigée comme colonie par auguste vers l’année 20 a.c. en restant telle avec vespasien et adrien. le christianisme vint de l’afrique, probablement à l’aube; le premier évêque duquel on a des informations certaines, mamiliano, remonte au siècle v. à partir du vème siècle il y eut une succession de conquêtes et cessions; les vandali de genserico, odoacre (476), les ostrogoti (493), belisario (535); reprise de totila (549), par effet des victoires décisives de narsete retourna peu après (552) aux byzantins, qui y introduisirent leurs institutions et, dans le complexe, en favorisèrent la renaissance. en 831, après un siège de quelques mois, elle fut occupée par les arabes, qui y instaurèrent une domination déstinée à durer presque deux siècles et demi. les musulmans laissèrent des signes indélébiles de leur civilisation dans les structures politique.-sociales, dans la coûtume et dans l’aspect de la ville. autour à la moitié du xème siècle elle fut la capitale de l’émirat indépendant des banu kalb et devint une métropole de 200 000 habitants où naquirent des industries et des commerces, des mosquées, des palais et des jardins. dans cette phase, le centre de la religion chrétienne, avec l’épiscopat, se transféra à monreale. la domination des arabes fut abattue (1072) par les normands de roberto il guiscardo et ruggero d’altaville. les normands restituèrent à palerme le caractère de ville chrétienne, et, surtout après que ruggero ii y ceintura la couronne du roi de sicile (1130), améliorèrent la vie de la capitale sous tous les aspects. le gouvernement normand, particulièrement positif pendant le règne de guglielmo ii (1166-1189), vint successivement conservé et consolidé par les svevi; au cours de la première moitié du xiiième siècle, avec federico ii, palerme, non seulement fit de grands progrès économiques, mais acquéra aussi un grand prestige culturel, auquel la magna curia de federico ii donna son impulsion maximale. la catastrophe des svevi et la venue des angioini avec carlo i (1266) se répercutèrent négativement sur la ville, qui fut supplantée par naples. expression de telle privation fut la révolution des vespri, qui éclata devant l’église de l’esprit saint le 31 mars 1282, et porta, avec l’intervention de pietro iii d’aragona, à la domination contrastée aragonaise; palerme retourna à être le siège des rois de sicile. la ville conquéra dans les dernières années de la domination des angioino les premières autonomies communales, que les aragonais reconnurent définitivement en 1330. se suiva ensuite un déclin politique, causé par des contrastes parmi les familles émergentes, auquel correspond une détérioration progressive de la position économique et culturelle de la ville, qui sous ferdinando ii il giusto avec toute la sicile vint annexée à la couronne de aragona (1412); la décadence s’accentua pendant la domination espagnole. des manifestations d’impatience en 1647 avec les révoltes populaires mais l’espagne les étouffa immédiatement. en 1676 une flotte de luigi xiv de france battut sur les eaux de palerme les forces hispano-hollandaises, mais ne réussit pas à réaliser le plan de débarquement. à la tombée de la domination espagnole la ville fut impliquée dans les tentatives de reconquête de la sicile promues par le cardinal alberoni en faveur de filippo v de borbone. les victoires de carlo di borbone sur les autrichiens, qui eurent comme effect l’affirmation de la dynastie bourbonienne à naples et en sicile (1734), rallumèrent à palerme l’esprit séparatiste et le désir d’indépendance. au cours de cette dernière période la politique de ferdinando iv, avec la constitution de 1812 et autres initiatives, alimenta les aspirations autonomistes des palermitains. esprits libéraux, d’indépendance et de revanche envers naples concourirent à l’éclat des mouvements de juillet 1820, mais l’entreprise faillit. d’une manière analogue le mouvement commencé en janvier 1848, fut éteint en printemps de l’année suivante par l’intervention militaire napolitaine. étouffé à la naissance fut aussi , en avril 1860, le mouvement appelé de la gancia (du couvent où partit le signal, avec le son des cloches qui carillonnent): mais peu de semaines après le débarquement des mille de garibaldi dans la grande partie de l’île posaient les fondements de l’occupation de garibaldi de palerme. la ville fut occupée par garibaldi après une habile action éversive sur corleone (27-30 mai 1860) et capitula le 6 juin. un gouvernement provisoire donc siégea présidé par francesco crispi; palerme vota pour l’annexion aux états de la maison de savoie avec les plébiscites du successif novembre. pendant la deuxième guerre mondiale elle fut gravement endommagée par les bombardements aériens et occupée par les détachements de la 7ème armée américaine le 22 juillet 1943. de la ville punico-romaine restent des traces insuffisantes (quelques murailles), parmi les retrouvailles les plus importantes certains mosaïques de pavement d’âge romain et un efebo, aujourd’hui dans le siège municipal. une vaste nécropole a réstitué du matériel différent d’époque punique et romaine, comme les magnifiques céramiques attiques. la palerme des temps des normands est témoignée par une série de monuments préstigieux dans un style qui ressent de la culture arabe et de celle byzantine. de san giovanni dei lebbrosi (1072) à san giovanni degli eremiti (1132), avec ses cinq dômes moresques renflés , de la martorana ( santa maria dell’ammiraglio de 1143) à san cataldo (1161), presque intacte et bien réstaurée avec les trois petits dômes rouges, et encore à santo spirito del vespro (1178) et à la magione ou santissima trinità (1194), avec son cloître, ces monuments couronnent la magnifique cathédrale de l’assunta de 1185 à laquelle les successifs remaniements du quatorzième au seixième, finis avec le remaniement de l’ntérieur et la coupole de f.fuga (xviii siècle), ont peu